- amer
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• XIIe; lat. amarus1 ♦ Qui produit au goût une sensation caractéristique le plus souvent désagréable (ex. la bile), parfois stimulante (ex. l'écorce de citron, les endives, etc.). C'est amer comme chicotin. Chocolat amer. Confiture d'oranges amères. J'ai la bouche amère, un goût d'amertume dans la bouche. Poét. L'onde amère, les flots amers : la mer.2 ♦ N. m. Vx Fiel de certains animaux.♢ (XVIIIe) Mod. Liqueur obtenue par infusion d'herbes ou d'écorces amères (gentiane, quinquina, noix vomique), tonique et apéritive. ⇒ 1. bitter, vermouth. Des amers à la gentiane.3 ♦ Fig. Qui est cause de chagrin, de rancœur. ⇒ douloureux, pénible, triste; amertume. Des regrets amers. « La plus amère des déceptions » (Colette).♢ Qui exprime, marque l'amertume. ⇒ blessant, dur, mordant. Il m'a fait d'amers reproches. Une raillerie, une ironie amère. « Il rit d'un rire amer » (Hugo). — Il est très amer, triste, plein de ressentiment.⊗ CONTR. Doux; agréable; affectueux, aimable. amer 2. amer [ amɛr ] n. m.• 1683; norm. merc, scand. merki → 1. marque♦ Mar. Objet fixe et visible servant de point de repère en mer ou sur la côte.Synonymes :- amertume● amer (homonymes) nom masculin (de à et mer) amer adjectif ● amer, amère adjectif (latin amarus) Se dit d'une saveur rude et désagréable ; aigre : L'écorce d'orange est amère. Se dit de quelqu'un que la déception a rendu triste, plein de ressentiment : Cet échec l'avait rendu amer. Qui cause de la tristesse, qui exprime la déception : Une amère désillusion. Se dit d'un propos blessant, dur, mordant : Il nous a adressé d'amers reproches. ● amer, amère (homonymes) adjectif (latin amarus) amer nom masculin ● amer, amère (synonymes) adjectif (latin amarus) Se dit d'une saveur rude et désagréable ; aigreSynonymes :- âcre- aigreContraires :- doux- suave- sucréSe dit de quelqu'un que la déception a rendu triste...Contraires :- affable- aimable- amène- enjouéQui cause de la tristesse, qui exprime la déceptionSynonymes :- cruel- pénibleContraires :- agréable- charmant- doux- heureuxSe dit d'un propos blessant, dur, mordantSynonymes :- âcre- aigre- âpre- blessantamer, èreadj.d1./d Qui a une saveur âpre, désagréable. La bile a un goût amer.|| Fig. Pénible, douloureux. Chagrin amer.d2./d Dur, mordant. Critique amère.————————amern. m. MAR Tout point des côtes très visible (clocher, balise, etc.), porté sur une carte, servant de repère pour la navigation.⇒AMER, ÈRE, adj.I.— Emploi adj.A.— Âpre et souvent désagréable au goût, comme la saveur que procurent le quinquina, la gentiane ou le fiel de certains animaux. Anton. sucré, doux :• 1. Charles, ayant goûté son café, le trouva trop amer, et chercha le sucre que Grandet avait déjà serré.H. DE BALZAC, Eugénie Grandet, 1834, p. 105.Rem. Syntagmes rencontrés amer comme chicotin, — comme l'aloès; breuvage, citron, pamplemousse, goût amer; bière, bile, liqueur, saveur amère.— Loc. Avoir la bouche amère (cf. amertume de la bouche) :• 2. Sur le Damrak, le premier tramway fait tinter son timbre dans l'air humide et sonne l'éveil de la vie à l'extrémité de cette Europe où, au même moment, des centaines de millions d'hommes, mes sujets, se tirent péniblement du lit, la bouche amère, pour aller vers un travail sans joie.A. CAMUS, La Chute, 1956, p. 1547.— Poét. L'onde amère, le flot amer. La mer :• 3. Pendant que le vaisseau courant à pleines voilesFaisait glisser nos mâts d'étoiles en étoiles,Et qu'à l'ombre des caps du Liban sur la merL'harmonieuse proue enflait le flot amer.A. DE LAMARTINE, La Chute d'un ange, Récit, 1838, p. 805.— P. anal. [En parlant d'une odeur, d'un son] :• 4. Tout était dans un calme et un silence profond, interrompu seulement de temps à autre par quelques cris des oiseaux qui se disputaient leurs nids, ou par un léger souffle de vent qui faisait doucement frémir les feuilles des tilleuls et secouait sur le gazon l'odeur suave des chèvrefeuilles et d'une aubépine au parfum amer.A. KARR, Sous les tilleuls, 1832, p. 31.• 5. ... les gammes par lesquelles Bach décrit la marche des apôtres cheminent parmi des harmonies amères...A. PIRRO, Jean-Sébastien Bach, 1919, p. 112.— Par métaph. poét. ou mystique♦ Verser des larmes amères.♦ Le pain amer. Les chagrins, la douleur :• 6. Ou chez le riche altier apportant ses douleurs,Il mange un pain amer tout trempé de ses pleurs.A. CHÉNIER, Bucoliques, Le Mendiant, 1794, p. 211.♦ Le calice amer. Les souffrances.B.— Au fig.1. [En parlant d'une pers., de ses sentiments, de ses attitudes, etc.] Qui manifeste de l'amertume. Amers regrets, douleur amère :• 7. Je veux espérer que le temps adoucira ce que votre douleur peut avoir encore de trop âpre et de trop amer...F.-R. DE LAMENNAIS, Lettres inédites... à la baronne Cottu, 1834, p. 268.• 8. Il se refit presque, grâce au souci de la pâtée quotidienne une âme de coureur des bois se contentant, jouissance douloureuse, amère volupté, d'écouter au loin comme le chant de fête d'un paradis perdu, la vie de ceux de sa race que des chasses nocturnes lui rappelaient souventes fois.L. PERGAUD, De Goupil à Margot, 1910, p. 58.Rem. Syntagmes rencontrés plaisir, rire, sentiment, sourire, souvenir amer; joie, pensée, plainte, réflexion, tristesse, vie amère.2. [En parlant du langage, du comportement d'une pers.] Qui blesse ou offense (par rancœur, par ressentiment). Une parole, une ironie amère :• 9. La conversation a toujours eu un cours ironique et amer qui ne la rendait agréable qu'à Benjamin Constant; il paraît que c'est son élément.É.-J. DELÉCLUZE, Journal, 1828, p. 255.• 10. Julien était navré du ton amer et presque méchant qu'il remarquait chez M. Pirard; ce ton gâtait tout à fait sa dernière réponse.STENDHAL, Le Rouge et le Noir, 1830, p. 234.Rem. Syntagmes rencontrés mot, propos, reproche amer; critique, dérision, plaisanterie, raillerie, satire amère.II.— Emploi substantivéA.— Au sing. (par substantivation de l'adj. neutre). Qualité de ce qui est amer. Synon. amertume :• 11. Les saveurs primitives alimentaires, ainsi que les odeurs, s'y retrouvent toutes pures, afin que l'homme en puisse faire à son gré de nouvelles combinaisons : tels sont l'acide du citron, le sucre de la canne à sucre, l'amer du café, l'onctueux du cacao.J.-H. BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 98.• 12. Je me souviens que j'insistai d'abord sur les qualités des objets plutôt que sur la variété de ceux-ci : le chaud, le froid, le tiède, le doux, l'amer, le rude, le souple, le léger...A. GIDE, La Symphonie pastorale, 1919, p. 890.B.— Au sing. et au plur.1. [Pour désigner une pers. déjà mentionnée] :• 13. Alors les prisonniers s'abandonnèrent à leur génie, et il y eut les amers, qui récriminaient à longueur de jour et s'injuriaient entre eux...F. AMBRIÈRE, Les Grandes vacances, 1946, p. 40.2. Spéc., surtout au plur. [Pour désigner des liquides]a) Souvent au plur. Décoction obtenue par infusion de plantes amères et utilisée comme médicament ou comme tonique dans les boissons apéritives. L'amer de Hollande (le bitter); en pharm., l'amer de Welter (l'acide picrique) :• 14. Selon Foussagrives, les produits ou liqueurs préparés avec les plantes amères peuvent être divisés en cinq classes : 1° amers purgatifs, à base de rhubarbe, d'aloès, etc.; 2° amers nauséeux, ayant pour base la camomille; 3° amers astringents, qui, avec le principe amer du tanin, renferment du quinquina, du chardon bénit, de l'écorce de marronier, etc.; 4° amers stimulants (apéritifs) qui sont à base d'absinthe, d'écorces d'oranges amères, de gentiane, de germandrée, de houblon, etc.; 5° amers convulsants ou toxiques dans lesquels entrent de la noix vomique ou d'autres produits qui sont du ressort de la médecine et non de la distillerie.MONT. 1967.b) Nom vulgaire du fiel de certains poissons ou animaux. L'amer de bœuf, de veau, de carpe, etc.Prononc. :[].Étymol. ET HIST. — 1. Ca 1150 « (en parlant d'un inanimé) qui produit une impression pénible » emploi fig. (CHRÉTIEN DE TROYES, Guill. d'Angleterre, éd. Förster, 2977 ds T.-L. : Mout pesanz est guerre et amere, quant li fiz guerroie la mere); 2. 1174 « qui a une saveur rebutante » (BENOIT, Chr. des Ducs de Normandie, éd. Carin Fahlin, 17562 : Si amer morsel e si aigre Li quit enquor faire tresir Dum tart sera au repentir).Du lat. amarus, attesté au sens propre dep. Ennius, Ann. 263 ds TLL s.v., 1820, 35 : amaro corpore buxum; au sens fig. dep. Rhét. Her., 4, 15, 21, ibid. 1822, 15 : habet adsentatio jucunda principia, eadem exitus amarissimos adfert.STAT. — Fréq. abs. litt. :3 279. Fréq. rel. litt. :XIXe s. : a) 5 481, b) 302; XXe s. : a) 4 438, b) 3 756.BBG. — Ac. Gastr. 1962. — AUBERT DE LA RÜE (E.). Le Français parlé aux îles Saint-Pierre-et-Miquelon. Vie Lang. 1969, n° 208, p. 406. — BAILLY (R.) 1969 [1946]. — BAR 1960. — BÉL. 1957. — BÉNAC 1956. — Bible 1912. — DUP. 1961. — FÉR. 1768. — GOTTSCH. Redens. 1930, p. 224; pp. 240-241. — LAF. 1878. — Lar. mén. 1926. — Lar. méd. 1970. — LASNET 1970. — LAV. Diffic. 1846. — LE ROUX 1752. — LITTRÉ-ROBIN 1865. — MONT. 1967. — NOTER-LÉC. 1912. — NYSTEN 1814-20. — PIÉRON 1963. — POPE 1961 [1952], § 422, 495, 681. — PRIVAT-FOC. 1870. — REY-COTTEZ 1968, t. 36, p. 331.1. amer, ère [amɛʀ] adj. et n. m.ÉTYM. 1174; fig., « pénible », v. 1150; du lat. amarus, employé au propre et au figuré.❖———I Adj.1 Qui produit au goût une sensation d'âpreté caractéristique, souvent désagréable (par exemple, la bile), parfois stimulante (l'écorce de citron, la gentiane). ⇒ Acide, âcre, âpre. || Goût amer. || Saveur amère. ⇒ Amertume. || Suc amer. || Amer comme l'absinthe, l'aloès… (→ ci-dessous, II.). || Amer comme du fiel (⇒ Bile), comme du chicotin. || Adoucir une boisson amère en la sucrant. || Confitures d'oranges amères. — Goût à la fois doux et amer, doux-amer (vieilli). ⇒ aussi Amarescent, amérin.♦ Par métonymie. || Avoir la bouche amère : sentir dans la bouche un goût d'amertume, d'âcreté.♦ Poét. ou iron. Salé. || L'onde amère : la mer. || Les flots amers. ⇒ Saumâtre.1 Car les lèvres de l'étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l'huile. Mais à la fin elle est amère comme l'absinthe, aiguë comme un glaive à deux tranchants.Bible, Proverbes, V, 3-4.2 Le navire glissant sur les gouffres amers (…)Baudelaire, les Fleurs du mal, Spleen et idéal, « L'albatros ».2.1 La chambre se trouvait au deuxième étage; la fenêtre de cette chambre donnait sur les toits; en se penchant à droite, on pouvait apercevoir l'onde amère (comme qui dirait l'élément salé).R. Queneau, le Chiendent, p. 204-205.♦ Par métaphore. || Larmes amères (compris au sens 2., ci-dessous).♦ Par anal. Littér. || Un parfum amer.2 Fig. Qui est cause d'affliction, de chagrin, de tristesse. ⇒ Affligeant, cruel, cuisant, désagréable, désolant, douloureux, mélancolique, morose, pénible, sombre, triste. || Regrets, souvenirs amers. || Une amère déconvenue, une amère déception. || Douleur amère. || L'amère réalité. || Une joie amère (→ ci-dessous, cit. 10), un plaisir amer.♦ (Par métaphore, qualifiant des noms concrets pris au figuré; → 1., ci-dessus). || Coupe amère. ⇒ Calice. || Larmes amères. — Fam. || La pilule est amère. ⇒ Avaler.3 Ô triste jalousie ! Ô passion amère !La Fontaine, les Filles de Minée, 253.4 Cependant mon destin à ce point est amerQue plus elle mérite et moins je dois l'aimer.Corneille, Agésilas, V, 5.5 Il versait des larmes amères.Fénelon, Télémaque, 21.6 Ce bonheur amer que la crainte empoisonne.7 Souvent, las d'être esclave et de boire la lieDe ce calice amer que l'on nomme la vie (…)Las du mépris des sots qui suit la pauvreté,Je regarde la tombe, asile souhaité.André Chénier, Élégies, « Ô nécessité dure ».8 Ne buvez point à la coupe du crime : au fond est l'amère détresse et l'angoisse de la mort.F. de Lamennais, Paroles d'un croyant, X.9 (…) la vengeance (…) ce fruit amer et délicieux qui mûrit si tard.Hugo, Bug Jargal, p. 10.10 (…) une espèce de joie amère et dédaigneuse vint s'épanouir sur la face morose du Cyclope.Hugo, Notre-Dame de Paris, I, 5.11 Sombre, immobile, avare, il rit d'un rire amer.Hugo, les Orientales, VII.11.1 (…) si vous voulez rendre mes derniers momens (sic) moins amers, et alléger mes douleurs, rendez vos bonnes grâces à notre fille !Balzac, Eugénie Grandet, éd. 1838, p. 305.12 Ces larmes de vieillard qui sont particulièrement amères, et lentes à couler du fond de leur source tarie.Loti, Matelot, V.13 L'impuissance à servir ce qu'on aime est la plus amère des déceptions.Colette, l'Étoile Vesper, p. 103.14 Les deux gigolos (…) ne touchent pas aux nourritures, pas même du bout des dents, tout occupés qu'ils sont d'avaler l'amère couleuvre.G. Duhamel, Scènes de la vie future, IX, p. 151.♦ Fam. || Il est d'une bêtise amère : il est très bête (→ Bête à pleurer).♦ Qui exprime l'amertume, une tristesse amère. || Expression amère. || Sourire, rire amer (→ Rire jaune; et ci-dessus, cit. 11).3 (Expression par le langage). Qui exprime de l'acrimonie, de l'aigreur, de l'animosité et, parfois, de l'injustice, de la dureté. ⇒ Amertume (3.). || Raillerie amère. || Critiques, paroles amères. || Il m'a fait d'amers reproches (→ Récriminer, cit. 2). || Ironie amère. ⇒ Âcre, acrimonieux, aigre, âpre, blessant, désagréable, fielleux, mordant, offensant, piquant, rude, sarcastique, sévère. — (Personnes). || Il est très amer, ses paroles sont amères.15 Parler et offenser, pour de certaines gens, est précisément la même chose. Ils sont piquants et amers; leur style est mêlé de fiel et d'absinthe : la raillerie, l'injure, l'insulte leur découlent des lèvres comme leur salive.La Bruyère, les Caractères, V, 27.16 Cette amère ironie du malheur (…)Mme de Staël, Corinne, XVII, 4.———II N. m.1 Ce qui est amer. ⇒ Amertume. || L'amer et le doux.2 Fiel (de quelques animaux). || L'amer de bœuf. || L'amer d'une carpe, d'un brochet.3 Mod. Liqueur obtenue par infusion d'herbes ou d'écorces amères, tonique et apéritive (gentiane, quinquina, noix vomique). ⇒ Amaro (italianisme); absinthe, aloès, armoise, bitter, camomille, cascarille, centaurée, chicorée, chicotin, colombo, coloquinte, genièvre, gentiane, germandrée, houblon, menthe, pavot, quassia-amara, quinquina, rhubarbe, romarin, sauge, semen-contra, simaruba, tanaisie… || Amer au citron (traduction normalisée au Québec de l'angl. bitter lemon).17 C'est une simple maladie; — je suis un angoisseux. Je me suis traité par les douches, le quinquina, les purgatifs, les amers et l'hydrothérapie (…)Villiers de L'Isle-Adam, Tribulat Bonhomet, p. 47 (1887).4 Littér. Personnage qui exprime de l'amertume. || « Les amers, qui récriminaient (…) » (F. Ambrière, in T. L. F.).18 Les amers, les amers spéciaux que fait la peinture, ceux-là qu'enrage et qu'exaspère cette carrière qui n'a que ces deux extrêmes : la misère anonyme, le néant de celui qui n'arrive pas, ou une fortune soudaine, énorme, tous les bonheurs de gloire de celui qui arrive, les amers, tout ce monde d'avenirs aigris, de jeunes talents grisés de compliments d'amis et ne gagnant pas un sou.Ed. et J. de Goncourt, Manette Salomon, p. 159.❖CONTR. Doux, sucré. — Agréable, délicieux, heureux, suave. — Affectueux, aimable, amène, amical, bienveillant.DÉR. Amèrement, amérin, amérisant.HOM. 2. Amer.————————2. amer [amɛʀ] n. m.ÉTYM. 1683; du normand merc « borne de séparation », de l'anc. nordique merki « signe distinctif ».❖♦ Mar. (En général au plur., mais le sing. est bien attesté; → ci-dessous, cit. 2 et 3). Objet fixe et très apparent (⇒ Marque) pouvant servir de point de repère aux navigateurs qui sont en vue de terre : clocher, phare, sémaphore, signal, tour, etc. (→ Navigateur, cit. 1). || Amers terrestres. || Alignement de deux amers. || Relever des amers pour faire un point. || « Ne sont vraiment sûrs que les amers officiels, rocher blanchi, phare, pyramide, qui sont signalés dans les livres, soigneusement entretenus (…) » (Cours de navigation des Glénans, p. 604). || Amers artificiels (pylônes blancs, etc.).1 Une trentaine de pirates, dispersés dans les haubans, ne perdaient pas un des mouvements du canot et relevaient certains amers qui devaient leur permettre d'atterrir sans danger.J. Verne, l'Île mystérieuse, t. II, p. 630.2 (…) phare solaire, signal, connivence; son nom et son emplacement figurent sur tous les livres de navigation du monde. C'est un amer. C'est un petit moulin à vent.J.-R. Bloch, Sur un cargo, p. 35.3 Celui qui peint l'amer au front des plus hauts caps,Celui qui marque d'une croix blanche la face des récifs (…)Saint-John Perse, Amers (1953).REM. Une forme aberrante amet, au sing., a existé au XVIIIe s.❖HOM. 1. Amer.
Encyclopédie Universelle. 2012.